j'y vais petit bout par petit bout sinon j'en vois pas la fin
1/2 Chapitre 2:Une vie routinière, une vie d’où on ne voyait pas la fin.
Une vie où chaque jour était ennuyeux, mais ça c’était avant que je ne le trouve devant ma porte.
PDV Onikisu:Comme à mon habitude je me suis rendu à la demeure familiale pour affaire. Je salut mes otôto [frères d’armes], présente mes respects à ma mère et me rend dans le bureau de mon père.
-Père, c’est Onikisu. J’entre.
-Mon fils assis toi.
-Bien.
-C’est tu pourquoi je t’ai fait venir mon garçon ?
-Pour dire vrai, non.
-Alors je vais être clair. Notre famille sert la famille des Kenami et cela depuis la nuit des temps. Comprends tu cela ?
-Oui père.
-Le clan Kenami renferme les arts anciens de la nécromancie et notre devoir a nous, les Mekaishi, c’est de veiller à ce qu’ils restent dans cette voix là.
-Excusé moi père, mais je ne comprend pas en quoi cela me concerne pour l’instant vu que Oyabun sama [le maître] n’a pas encore d’héritier.
-Et bien si. No-Ryu sama a un fils âgé de 17 ans aujourd’hui.
-Je ne savais pas qu’il avait un fils et encore moins de cet âge là.
-C‘est normal. Le maître est en froid avec son fils depuis bientôt 5 ans, et pour ne rien arranger il l’a caché au yeux de tous.
-Le père et le fils ne s’entendent pas ?
-Oui. Ce garçon a une attitude insouciante et très déplaisante, il ne respect personne, lui y compris.
-Vous voulez donc que je le remette sur la bonne voix.
-Pas vraiment. Mis à part ses défauts, ce garçon a déjà l’âme d’un yakusa. Ce que je veux c’est que tu le surveilles.
-Comment s’appelle t’il ?
-Ca si je le savais se serait bien plus facile.
-L’Oyabun ne vous le pas dit ?
-Il fait comme si son fils n’existait pas. Je peux seulement te dire que ce garçon est magnifique.
-Pardon ?
-Et oui. Il ressemble énormément à sa mère sauf que ses cheveux sont noirs.
-Vous avez une photo d’elle père ?
-Hélas non. Le jours où elle a disparue, on nous a ordonné de brûler tout se qui lui appartenait les photos d’elle y compris. Il a vraiment haï cette femme pour l’avoir quitté.
-Alors la raisons pour laquelle il ne support pas la vue de son fils c’est qu’il lui rappelle cette femme.
-En effet.
-Mais je ne vois toujours pas à quoi je vais vous servir.
-Onikisu, bien que tu sois mon fils tu m’as demandé une vie de katagi [personne avec un métier normale] et comme punition on t’a tatoué le symbole du clan sur ton dos. Dis toi que le jeune maître à beau avoir toute les facultés d’un yakusa il est bien loin de devenir Oyabun.
-Vous voulez que je lui enseigne comment devenir plus sage ?
-Pour faire simple oui.
-Très bien Otô sama.
-Tu peux disposer maintenant.
-Bien chef.
Je me lève, m’incline et sort de la pièce.
-Comment je fais pour surveiller quelqu’un dont je ne connais ni le nom ni le visage ? La seule chose que je sais c’est qu’il doit être très beau. Ca ne va pas être évident. Ce n’est pas comme si j’allais le trouver comme ça sur le palier de ma maison-
Je rentre cher moi en voiture et y arrive au bout de 10 minutes. Je gare ma voiture et m’apprête à rentrer quand j’entends un bruit de glissement de pneus suivi d’un grand fracas. Je me précipite pour voir ce qui s’est passé et je vois un motard étalé sur la route et plus loin sa moto complètement H.S. Je m’approche de l’inconnu qui s’emble inconscient et lui enlève son casque. Je suis surpris alors par le physique et les larmes de cet individu. Il est sûrement sonné à cause du choc. Je le prends dans mes bras et le transporte à l’intérieur. Je l’allonge sur le lit, lui enlève sa veste et je vérifie qu’il ne soit pas blessé.
-Rien, c’est bon-
Le temps qu’il se réveille, j’ai appelé un garage pour savoir si ils pouvaient prendre en charge le véhicule hors service. Ils le prennent pour une raison hallucinante.
-Woo~~ ! T’as vue l’engin ?! Ce n’est pas tous les jours que tu vois ce genre de bécane !
-La vache ! Une Yamaha 750 Twin ! Elle est a vous ?
ressemble à ça
- Spoiler:
-…Oui j’ai eu un petit problème tout à l’heure et je me suis pris le poteau.
-Ok on la prend ! Ce n’est pas tous les jours qu’on peut réparer un bijou comme celui si.
-Elle a du vous coûtez un max.
*regard menacent*-Bon et bien, on vous la ramènera quant on aura fini.
-Alors il faut avoir pas mal de fric pour avoir ce genre de moto ?-
Je rentre et entend du bruit dans la chambre. Il a du se réveiller.
-Ah tu es réveillé. Tu vas bien ?
-…
-Peux tu me dire quel est ton prénom, ton âge et quel jour on est ?
- Qui sais, ça ne te regarde pas, le 12 mai 1991.
-Ce garçon est vraiment direct. Il se nomme donc Ryu-sen ?-
-Ryu-Sen ? Dragon immortel ?
-Haha, presque.
Je me nomme Onikisu Mekaishi, j’ai 19 ans, je mesure 1m81 pour 76kg et ça en muscle. J’ai les cheveux et les yeux de type asiatique. Je suis ce qu’on appelle une personne taciturne donc j’ai peu de proche à part les membres du gumi.
On parle un peu puis il me dit qu’il veut rentrer avec sa moto.
-Je l’ai déposé dans un garage. Tu l’as complètement démoli cette pauvre bécane.
- Oula, je n’aime pas trop le regard qu’il vient de faire-
Au final, je le raccompagne, vue qu’il ne pouvait plus rentrer cher lui.
Sur le chemin je lui demande son nom de famille et là, c’est le choc.
-Choqué ? Bah t’en que tu ne le dis pas à tout le monde c’est bon.
-Non mais je l’ai vraiment trouvé sur palier de ma maison !-
On arrive à l’entrée du domaine des Kenami mais il me dit de continuer à avancer.
-C’est bizarre-
On continu et on s’arrête devant un mur.
-Non là c’est beaucoup trop bizarre-
-Attend je vais ouvrir.
-Bon, là, je crois qu’il faut que je m’attende à tout et à n’importe quoi venant de lui qui vit une vie déjà pas normal-
Il l’ouvre et remonte dans la voiture, je redémarre et il me sort que, en gros, il préfère les hommes aux femmes et qu’il m’envie d’être un fils digne pour un gangster.
-Je crois que dans un sens il ne s’aime pas. Envier quelqu’un comme moi-
Je stop le véhicule à la vue des marches en pierre. Il décent sans un au revoir ni un merci. Il se tourne alors et me dit après un soupir.
-Pff…tu veux rentrer ?
Je ne sais pas pourquoi je l’ai suivi, une envie, comme ça. On monte les marches, non on monte en réalité énormément de marche, et là je vois une maison vraiment vieille limite préhistorique.
-Euh…C’est la que tu vis ?
-T’as vu ? C’est class mon cher moi. J’ai même un puit rien que pour moi.
- Spoiler:
-Tu n’aimes quand même pas ce genre de vie.
-Et si je te dis que je m’en moque de comment je vis. De toute façon, je ne suis même pas répertorié dans le registre de la société, je n’existe pas.
-Et ça te va ?!
-J’ai toujours vécu comme ça.
*sourit* Je suis condamné à être l’hote de Ryûjin [roi dragon] pour le restant de ma vie…Bon et si on rentrait ?
-Il me dit ça comme ça-